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Livres magiques grâce à ton souffle, ton dessin

La BBthèque vous présente aujourd’hui deux livres tout-cartonnés ludiques, parus aux éditions L’Ecole des loisirs :

  • Le souffle magique, de Vincent Bourgeau et Cédric Ramadier
  • Le livre-monstre, de Grégoire Solotareff

Dans le premier, tout commence avec un drame : un ballon dégonflé ; et, tout de suite, une proposition de solution mettant le bébé lecteur à contribution : « Tu veux m’aider ? Ton souffle est peut-être magique… Allez, souffle ! » Après chaque double page, la situation évolue après que les lecteurs aient bien voulu souffler, souffler, souffler… C’est fou tout ce qu’on peut faire en soufflant ! Y compris souffler la bougie avant d’aller au lit : bonne nuit, les petits !

Dans le second, le bébé lecteur reçoit une leçon. Une leçon de dessin pardi ! Pour peindre un oiseau… ah non. Pour peindre un monstre… ah presque. Pour peindre un livre-monstre, ah oui ! Il faut d’abord représenter un oeil. Ou deux. Ou trois. Des oreilles (poilues). Des dents (pointues). Tout le visage puis les membres clés du corps… Avec ces gros plans sur ses différentes parties, monstre, il pourrait faire très peur… Mais rassure-toi, cher bébé lecteur, l’auteur-dessinateur attire ton attention sur ton point sur la quatrième de couverture avec ce mot de la fin : ce monstre, c’est un livre souviens-toi, un livre-monstre et non un monstre-tout-court, c’est une créature dessinée que tu peux manipuler comme ça avec tes mains, elle n’est donc en fait pas effrayante du tout. Tadam, à tes pinceaux !

Bonnes lectures les p’tits monstres, artistes et magiciens !

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Livres joueurs, livres coquins, ou bien…

Comme un avant-goût des vacances à venir, la BBthèque vous propose ce jour une sélection d’ouvrages qui font la part belle aux jeux et aux contrepoints, des livres qui s’amusent à (se) jouer des lecteurs ou à embarquer les jeunes enfants dans une série de jeux, le tout pour leur plus grand plaisir, dans la joie et la bonne humeur, tout en ouvrant leur esprit à la redécouverte du quotidien comme de l’ailleurs :

Commençons par le plus coloré et le plus grand, signé de l’illustre et formidable Claire Dé : Qui veut jouer avec moi ? est un livre tout-cartonné, format paysage, d’une esthétique impeccable, avec des modèles adultes et enfants posant pour le plaisir de jouer seul, à deux, ou plus encore, ici mais aussi à travers le monde entier. Qui veut jouer avec moi ? Ce livre-photo est un appel, un appel à la rencontre ludique, bénéfique, avec autrui, où les phrases et les visuels s’enchaînent dans un futur plein de rires et de vie. Une lecture indispensable avant l’été… comme après !

Poursuivons avec le deuxième tout-cartonné de cette sélection, Le livre coquin, du duo habitué à transformer l’objet livre en personnage de livre, Ramadier et Bourgeau : après Le livre qui dort, Le livre en colère, Le libre amoureux, etc. voici, ainsi, Le livre coquin, celui qui t’adresse un clin d’œil ; jeune lecteur, tu n’es pas au bout de tes surprises avec ce livre-là ! Comme la petite souris qui se glisse entre les pages du livre, ce sera à toi de déjouer sa facétie et de jouer avec lui ! Dans Coucou, de Nathalie Paulhiac, on continue de jouer… à cache-cache, cette fois, avec un petit lapin. Pas n’importe quel petit lapin, un qu’on connaît bien car c’est le héros d’une comptine-clé de notre répertoire de chansons traditionnelles : « mon petit lapin s’est caché dans le jardin… » ; ici, le lapin est un petit génie de la cachette, gourmand comme pas deux, au milieu des splendides illustrations de Nathalie Paulhiac, et des paroles de la chanson joyeusement revisitées pour une belle après-midi en liberté. Dans Ou bien ?, enfin, livre jaune et bleu, jaune, bleu et noir, et blanc, les deux auteurs, Antoine Geniaut et Juliette Iturralde, s’amusent à explorer avec toi B, la réponse B, à tes questions. Une situation, une interprétation (l’interprétation A). A moins qu’il ne s’agisse d’une autre interprétation (B, l’interprétation B) ? Les illustrations comme les interprétations regorgent d’humour dans cet ouvrage où l’imagination tient une place de choix ! Pssst : « Si tu ne sais pas comment finit cet album, c’est que tu le lis pour la première fois. Ou bien ? » Tourne la page et tu sauras : « Ou bien, c’est qu’il n’a pas de fin. » Ou bien… Na !